Pourquoi abolir la peine de mort ?

INEFFICACE

Elle ne dissuade jamais les criminels de tuer et il n’a jamais été prouvé qu’elle ait un effet sur le taux de criminalité. Par exemple, le Texas possède le plus fort taux de criminalité des États-Unis alors même qu’il est l’État qui exécute le plus : 10 exécutions en 2014 soit 71 depuis 2010 !

ILLÉGALE

Elle est une violation du « droit à la vie » inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 (art.3). Le Yémen, l’Iran, l’Arabie saoudite et le Soudan, exécutent encore des mineurs alors qu’ils ont ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant.

INJUSTE

Il est prouvé que statistiquement elle frappe le plus souvent des individus issus des groupes minoritaires, des personnes sans ressources ni moyens de se défendre et souvent des personnes qui connaissent peu le système judiciaire. 

CRUELLE, BARBARE ET DÉGRADANTE

Elle est perçue comme une double torture entre l’attente souvent très longue dans le couloir de la mort et l’exécution. L’attente dans les couloirs de la mort peut durer de vingt à trente ans aux États-Unis ou au Japon. 

VIOLENTE

Elle constitue une épreuve pour le bourreau. De plus, elle légitime la vengeance par la violence alors que la justice doit être rendue pour pacifier les relations sociales. Pour cela, ECPM se bat à côté d’associations de victimes, contre l’idée d’une « justice qui tue ».

SANS APPEL

Alors même que la justice n’est jamais à l’abri d’une erreur, chaque année des innocents sont ainsi exécutés. Aux États-Unis le nombre total de disculpations depuis 1973 s’élève désormais à 167 selon le Centre d’information américain sur la peine de mort américain.

CADUQUE

Elle relève d’une autre ère où la justice était synonyme de vengeance. La politique pénale moderne inspirée des droits humains repose sur l’insertion et la resocialisation du délinquant après avoir une condamnation proportionnelle à la gravité de son acte.

RÉPRESSIVE

Elle a été et reste encore un moyen de répression utilisée contre les opposants politiques et les minorités ethniques. Au Maroc, le plus grand nombre de personnes exécutées dans les années soixante et soixante-dix ont été poursuivis pour des crimes politiques.

UN MEURTRE D’ÉTAT

C’est un crime commis avec préméditation et de sang-froid au nom de la justice. Elle libère l’État de toute responsabilité à l’égard non seulement du délinquant, mais aussi à l’égard de la victime et de la société toute entière.

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